L’Office chérifien des phosphates (OCP) et la Banque mondiale ont conclu mercredi 11 octobre dernier, un partenariat au profit de la sécurité alimentaire et du développement agricole en Afrique de l’Ouest.
Le protocole d’accord, paraphé par le président du groupe marocain, Mostafa Terrab et le n°2 de la banque pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, est intervenu en margeà Marrakech, en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
De façon concrète, l’entente se concentre sur cinq domaines de coopération : la fertilité des sols avec l’analyse de la cartographie numérique des sols et des engrais adaptés, l’établissement de centres de technologie agricole et de services, le lancement d’un programme scolaire d’agriculture numérique, l’opérationnalisation de la Feuille de route de la Cedeao sur les engrais et la santé des sols, et un soutien à l’établissement d’un Centre régional au sein de l’Institut international d’agriculture tropicale.
L’ambition est notamment d’impacter au moins cinq millions d’agriculteurs au Bénin, en Guinée, au Mali et au Togo, répartis sur une superficie de 10 millions d’hectares.
“Ce partenariat entre la Banque mondiale et le groupe OCP permet de traduire la déclaration de Lomé en actes”, a assuré Ousmane Diagana, qui, en mai dernier déjà, avait aux côtés du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, formulé quelques pistes de solutions.
Pour rappel, dans la capitale togolaise, la Banque mondiale s’est engagée à augmenter de 1,5 milliard FCFA ses investissements pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, au profit des investissements agricoles, pour passer de 4 milliards de dollars à 5,5 milliards de dollars, d’ici à 2024.