La nouvelle feuille de route va être validée en juillet prochain. On apprend que le plan stratégique est articulé autour de plusieurs axes forts en lien avec les ambitions gouvernementales comme le développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation du soja bio et le renforcement des ressources humaines.
La filière veut permettre au pays de maintenir sa productivité et préserver son statut et sa réputation à l’international (1er exportateur de soja bio vers l’Europe notamment).
« D’ici à 2028, nous devons atteindre une production annuelle de 500 000 tonnes. Ce qui permettra de garantir un stock maximum pour la transformation locale et envoyer le reste à l’exportation », explique Komlan Kadzakade, président du comité interprofessionnel de la filière.
Le secteur du soja regroupe quelque 30 000 producteurs, 200 commerçants et exportateurs, et une centaine d’entreprises. Plusieurs pôles de transformation sont également en cours d’opérationnalisation sur la Plateforme industrielle d’Adetikopé.