L’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a remis officiellement, mardi 5 novembre 2024, quatre bateaux en FRP (Fiber Reinforced Polymer) au port de pêche de Lomé.
Ce don de 77,5 millions de FCFA vise à moderniser l’équipement des pêcheurs togolais et à améliorer leur productivité.
Le renforcement de la flotte s’inscrit dans l’axe 2 du Plan National de Développement (PND) du Togo, qui mise sur la transformation agricole et halieutique comme vecteur de croissance économique.
Les nouveaux bateaux en FRP offerts par la JICA devraient permettre de renforcer la sécurité en mer tout en augmentant les capacités de capture des pêcheurs locaux, ont indiqué les officiels. Lors d’un essai en mer en présence de ceux-ci, les performances des nouvelles embarcations ont été mises en avant, avec des équipements permettant une meilleure résistance et une durabilité accrue par rapport aux bateaux traditionnels.
Samié Pere, Directeur du port de pêche de Lomé (POPEL), a salué ce don, qui s’inscrit dans un programme de modernisation global pour le secteur halieutique. En 2021, le port avait déjà enregistré une augmentation de 18 % de sa production qui a atteint 4,1 millions de kilogrammes de poissons, grâce notamment aux installations comme une machine à glace de cinq tonnes par jour, qui permet de conserver les produits frais plus longtemps.
La cérémonie de remise s’est déroulée en présence de Bankolé Anani Adeniran, Directeur de cabinet, représentant le ministre d’État en charge des Ressources halieutiques, Ali Domtani, directeur des pêches et aquaculture et des représentants de la JICA, dont Takagi Hiroki chef de programme d’industrie, Agriculture, pêche, promotion du secteur privé de la JICA en Côte d’ivoire, Eiro Nakagawa Yonezaki, Conseiller en planification stratégique de l’APD du Japon.
En avril 2021 déjà, le port de pêche de Lomé s’était doté d’un marché moderne, équipé de magasins, vestiaires et d’une infirmerie, pour un investissement total d’un milliard de FCFA. Ces infrastructures étaient censées améliorer les conditions de travail d’environ 8 000 travailleurs sur le site, dont plus de 55 % sont des femmes.