Des activités d’expérimentation agricole menées par l’Institut africain pour la nutrition des plantes (APNI) impliquant des producteurs de maïs des régions centrale et des savanes depuis 2020 ont donné des résultats prometteurs.
Dans la région centrale par exemple, pour les parcelles améliorées, le rendement moyen est de 4850kg/ha. Le rendement le plus élevé est de 5556kg/ha et le rendement le moins élevé est de 4330kg/ha.
Pour les parcelles paysannes, le rendement moyen est de 2616kg/ha. Le rendement le plus élevé est de 3660kg/ha et le plus faible est de 1040kg/ha. Les tendances sont également les mêmes dans les savanes
« En 2022, sur la parcelle améliorée j’ai récolté 44,5 sacs/ha de maïs contre 20 sacs/ha pour la parcelle paysanne », a témoigné Kiliou Kokolou, producteur à Yara-kabiyè, dans la préfecture de Tchaoudjo.
Même son de cloche chez Kouami Alabila, dans le village d’Akpossou (préfecture de l’Oti) « l’année passée j’ai moissonné 40 sacs/ha de maïs sur la parcelle expérimentale contre 18 sacs/ha sur la parcelle paysanne ».
Il est souligné que la poursuite des activités pour cette campagne 2023-2024 permettra de façon plus tangible de tirer des leçons de ces trois années d’expérimentation.
Le coordonnateur national de l’Institut africain pour la nutrition des plantes (APNI), Pr. Jean Sogbedji a affirmé que l’agriculture de précision est un impératif aujourd’hui au regard des multiples enjeux. Il a souligné qu’au terme de ces essais, APNI proposera la bonne formule permettant d’optimiser les rendements en minimisant les coûts.
Luc Amen