Dans le contexte actuel de la mondialisation des échanges marqué par l’émergence du consumérisme de plus en plus exigeant en matière de la qualité des biens et des services, il est vital pour chaque pays de prendre des mesures adéquates en vue de renforcer le potentiel concurrentiel de ses entreprises.
Le Togo prend la mesure de la chose et renforce son engagement en faveur de la qualité des produits des entreprises agroalimentaires.
Une vingtaine d’experts nationaux ont été outillés à cet effet la semaine dernière à Lomé sur le référentiel CEDEAO en matière de sécurité sanitaire des aliments en lien avec les exigences de la norme ISO 22000 version 2018.
C’est une initiative de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) avec l’appui du PNUD dans le cadre du « Projet d’appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois ».
L’objectif est de disposer d’une base d’auditeurs/experts qualifiés capables de soutenir les activités de l’infrastructure nationale de la qualité, notamment celle relative à la certification des produits des entreprises agroalimentaires.
Ces experts ont été formés notamment sur les référentiels de Bonne Pratique de Fabrication (BPF) et Bonne Pratique d’Hygiène (BPH) alimentaire, et sur le HACCP qui est un référentiel international visant à anticiper et à prévenir les risques liés à la sécurité des denrées alimentaires.
Il faut souligner que pour relever les défis liés au certificat de conformité des produits, le Togo avait déjà adopté une infrastructure nationale de la qualité fixée par la loi cadre no 2009-016 du 12 août 2009 portant organisation du schéma national d’harmonisation des activités de normalisation, d’agrément, de certification, d’accréditation, de métrologie, de l’environnement et de la promotion de la qualité dans le pays.