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Planter des acacias pour atténuer les effets des crues de la rivière Anié au Togo

agritorch
Par agritorch 7 Minutes de lecture Publié 10 juin 2024
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Les crues annuelles de la rivière Anié constituent une menace permanente pour les maisons situées sur les berges de la rivière, dans la région des Plateaux, au sud du Togo. L’habitant Alou Koffi souligne la gravité des dégâts, en pointant vers les habitations abandonnées et l’érosion.

Les crues surviennent deux à trois fois par an lorsque les pluies abondantes gonflent la rivière et entraînent des dégâts matériels et des déplacements. Pour lutter contre les inondations, une ONG aide les habitants à planter des arbres de façon stratégique le long des berges.

Adjanto Akpo Komi donne des précisions sur cette approche communautaire qui consiste à planter et à protéger les semis d’arbres. Aujourd’hui, dans les environs de Tchikoyo, une bande d’arbres s’étend à perte de vue le long des berges de la rivière Anié, protégeant ainsi les environs des crues.

Au sud du Togo, dans la région des Plateaux, une grande plaine abrite une ville qui s’étend de part et d’autre de la rivière Anié. Les maisons abandonnées, les ravins et les ruisseaux parsemant le paysage témoignent des inondations antérieures que la ville a subies à cause des crues de la rivière.

Alou Koffi, la quarantaine, est un pasteur et un habitant du quartier Tchikoyo d’Anié. Habillé, d’une chemise en tissu-pagne et de chaussures de sport, il se dirige d’un pas pressé vers les berges de la rivière Anié.

 Il indique du doigt une maison abandonnée juste en face de sa concession, en déclarant : « Cette maison décoiffée était habitée il y a quelques années. Mais cette famille est partie à cause des multiples inondations. » Il raconte que les eaux de ruissellement rongent la terre et creusent des ravins et que les eaux de crues envahissent les maisons pendant les saisons pluvieuses.

Les crues surviennent deux ou trois fois par an entre août et octobre, et sont suivies de vents violents. Les pluies torrentielles en sont la cause.

Actuellement, les habitants d’Anié plantent des acacias le long des berges de la rivière Anié pour contenir la montée des eaux. Monsieur Koffi et son voisin ont aussi mis en terre des plants de lahia encore appelé Ipomoea carnea le long du ravin, près de leurs maisons afin de ralentir l’érosion et empêcher la montée des eaux.

Par manque de moyens, les habitants du quartier Tchikoyo d’Anié ont alors demandé de l’aide à l’ONG Organisation pour le Développement et l’Incitation à l’Auto Emploi ou ODIAE. Cette organisation développe un projet de renforcement de la résilience des communautés du sud du Togo face au changement climatique par la gestion durable des forêts et des terres.

ODIAE a offert aux populations de jeunes plants pour reboiser les berges de la rivière Anié. Les populations de Tchikoyo ont reboisé cinq hectares avec 2000 plants entre 2018 et 2022. Aujourd’hui, au quartier Tchikoyo, une bande d’arbres s’étend à perte de vue sur les berges de la rivière Anié et protège le quartier des inondations.

Adjanto Akpo Komi est chargé du suivi et de l’évaluation à ODIAE, et il explique le processus du reboisement. Il raconte qu’une fois que la terre est défrichée, des piquets sont alignés et espacés de cinq mètres environ.

Ensuite, on creuse des trous profonds de 40 centimètres et larges de 20 à 40 centimètres. Après avoir planté les semis d’arbres dans ces trous, les populations riveraines s’organisent pour gérer ces semis, en les protégeant contre les animaux en divagation et les feux de brousse, et en remplaçant les plants morts.

En plus des reboisements des berges de la rivière, les habitants d’Anié ont développé un système de solidarité pour s’entraider en cas d’inondation. Katawè Tabè est le chef du quartier Tchikoyo d’Anié. Il déclare : « Quand il y’a une inondation dans le quartier, nous restons avec les victimes tard dans la nuit et nous organisons l’aide. Les voisins accueillent aussi les victimes chez eux. »

Un régent du quartier contacte également l’Agence Nationale de la Protection Civile qui fait des dons de vivres, tels que le riz et le maïs aux victimes de l’inondation, ainsi que de matériaux de reconstruction comme les feuilles de tôles et les pointes. L’agence profite de ces occasions pour sensibiliser sur les zones risquant d’être inondées, tout en désignant des sites d’accueils pour les personnes évacuées et les personnes ayant besoin de provisions.

Monsieur Komi soutient qu’en 2022, le ministère de la Sécurité et la Protection civile a recensé 501 victimes d’inondations de 114 ménages et il ajoute que selon l’Agence Nationale de la Protection Civile, le déboisement est la cause majeure des inondations, surtout le long des berges de la rivière. Il encourage les gens à pratiquer le reboisement pour ralentir les inondations. Le reboisement protège les berges et tient l’eau loin des maisons. Il explique que les plantes retiennent la terre et protègent la base des berges pour empêcher l’eau d’emporter la terre et d’éroder les rives des cours d’eau.

Grâce aux acacias sur les berges de la rivière Anié, les habitants constatent une baisse du nombre d’inondations. Monsieur Koffi déclare : « Bien que les pluies étaient grandes l’année passée par rapport à 2022, l’eau ne nous a pas envahis. Vraiment, notre travail de reboisement nous a sauvés. »

Magnim Karouwe (farmradio)

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agritorch 10 juin 2024 10 juin 2024
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