L’eau et la sécurité alimentaire sont étroitement liées. Le PAM et le PNUE veulent collaborer pour améliorer la sécurité alimentaire, hydrique et environnementale des communautés vulnérables.
La perte de biodiversité et des écosystèmes, la crise climatique et la dégradation de l’environnement ont des effets dévastateurs sur la sécurité alimentaire et hydrique de millions de personnes à travers le monde. En mai 2023, le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont signé un accord visant à lutter contre ce problème.
« Les aliments et l’eau vont de pair : il est urgent de restaurer nos écosystèmes et d’intensifier les programmes d’adaptation au climat pour faire en sorte que les générations futures disposent des ressources de base nécessaires pour produire suffisamment de nourriture », déclare Cindy McCain, directrice exécutive du PAM. « L’échelle opérationnelle mondiale du PAM, combinée à l’expertise scientifique de haut niveau du PNUE, aideront les gouvernements, les communautés et les familles en première ligne de la crise climatique à mieux se protéger. Notre partenariat contribuera à réduire les besoins humanitaires et soutiendra des solutions à long terme pour lutter contre la faim ».
L’eau et la sécurité alimentaire sont inextricablement liées. La qualité et la quantité de l’eau, qu’elle soit trop abondante ou insuffisante, affectent négativement la production, l’accessibilité, la disponibilité et l’utilisation des denrées alimentaires. Les extrêmes climatiques tels que les sécheresses et les inondations augmentent en intensité et en fréquence et accélèrent la dégradation de l’environnement, la perte d’écosystèmes et, en fin de compte, la capacité des populations à produire et à accéder à une nourriture suffisante.
« Si nous collaborons plus étroitement ensemble, nous pouvons avoir un impact réel et significatif. Nous pouvons déployer des mesures d’atténuation du changement climatique et renforcer l’adaptation à ses effets. Nous pouvons aider les populations vulnérables à faire face aux conflits liés à la nature et aux catastrophes naturelles. Nous pouvons maintenir des écosystèmes sains, productifs et résilients. Nous pouvons remplir nos deux mandats et réduire le cercle vicieux des crises humanitaires et environnementales », déclare Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Le PAM et le PNUE œuvreront avec les communautés locales, les gouvernements locaux et nationaux, les organismes régionaux, les partenaires des Nations unies et d’autres parties prenantes pour améliorer la sécurité alimentaire, hydrique et environnementale des communautés vulnérables en associant les données et la science à la capacité de restaurer les écosystèmes dégradés, de mettre en place et d’étendre les mesures d’adaptation à la crise climatique et de soutenir les pratiques agricoles durables.
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