Cultiver, transformer et commercialiser les épices constitue un véritable business. Ces produits se retrouvent sur les marchés, dans les supermarchés, chez les vendeuses ambulantes, et font l’objet d’un grand commerce. Pourtant les conditions de fabrication des épices sont en marge des normes légales ?
L’obtention des épices implique tout un processus de mélange. Le gingembre, l’ail, les feuilles de laurier (parfois), le poivre, le curcuma, la menthe poivrée, la thym, la cannelle, la noix de muscade, les clous de girofle, le piment, tous ces ingrédients sont utilisés de manière à répondre aux exigences des clients.
Les épices jouent un rôle très important dans la gastronomie. Aujourd’hui, elles sont consommées dans presque tous les foyers et chaque jour, les gens sont curieux d’en essayer de nouvelles. Une étude récente montre qu’environ 5 g d’épices sont consommées quotidiennement par habitant.
Le marché des épices n’a jamais cessé de croître depuis des siècles. C’est d’ailleurs l’une des rares industries qui ne connaît pas de ralentissement, même pendant les périodes de récession.
« Il faut dire que la commercialisation est utile, car aujourd’hui tout le monde n’a pas le temps de cuisiner rapidement après une journée fatigante. De plus, il y a aussi ces femmes qui doivent préparer pour un grand nombre de personnes », explique une revendeuse d’épices.
La commercialisation des épices est une activité très développée qui offre de nombreuses opportunités. Selon ceux qui la pratiquent, cette activité leur permet de subvenir à leurs besoins.
L’organisation de ce secteur serait donc un atout non seulement pour les commerçantes, mais aussi pour le gouvernement si les épices doivent être exportées vers d’autres pays. La prise de conscience des propriétés thérapeutiques de certaines épices contribue également à une expansion importante du marché des épices dans le monde.