La consommation des termites ailés, chenilles, criquets ou encore sauterelles font déjà partie des habitudes alimentaires dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Toutefois, cette consommation reste largement informelle, sans structuration industrielle.
Au Bénin, quelques initiatives locales telles que Bénin Protéines émergent dans la recherche agricole et universitaire pour valoriser les insectes comme source de protéines et réduire la dépendance aux importations de produits carnés.
L’absence de cadre réglementaire clair sur les insectes comestibles ; le manque de financements pour industrialiser la production; la perception culturelle ambivalente sont autant de raisons qui limitent le décollement de cette filière en Afrique de l’Ouest bien que le potentiel soit réel.
A l’heure où le marché mondial se structure, l’Afrique de l’Ouest pourrait se positionner en double rôle : valoriser ses traditions culinaires et devenir une zone de production compétitive pour des marchés exports. Pour le Bénin, investir tôt dans la recherche, la réglementation et l’éducation du consommateur pourrait transformer un atout culturel en filière économique porteuse.
Avec lerural