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Adaptation climatique : les femmes font entendre leur voix à Paris avec FEMME ADAPT’CLIMAT

agritorch
Par agritorch 13 Minutes de lecture Publié 4 juin 2025
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Le 22 mai 2025, une salle de commission de l’Assemblée nationale (Palais Bourbon) s’est transformée en agora citoyenne autour d’un enjeu majeur du XXIe siècle : le dérèglement climatique qui est subi par les populations les plus vulnérables du Sud, et les stratégies d’adaptation qui sont portées par les femmes.

La rencontre a réuni experts, responsables associatifs, élus et membres de la société civile autour de quatre thèmes permettant de mettre en lumière la voix des femmes : le rôle central des femmes dans la gouvernance de l’adaptation climatique ; la coopération internationale, les femmes et la finance à impact ; la tradition ancestrale comme levier du développement durable, pistes d’innovation pour pousser l’adaptation.

Les interventions des participantes ont ainsi permis de dresser un premier état des lieux, qui doit conduire l’ONG Migrations & Climat International à développer sur le terrain des actions nouvelles dans le cadre de son programme FEMME ADAPT’CLIMAT, qui se veut à la fois féministe, écologique et inclusif.

L’Afrique étant aujourd’hui dans une situation d’urgence, Tania Bénédicte M’Baka, présidente du programme FEMME ADAPT’CLIMAT, fondatrice de l’ONG Migrations & Climat International a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre une approche à la fois pragmatique et inclusive  : «   Nous œuvrons pour l’inclusion de tous  : femmes, jeunes, peuples autochtones, institutions, entreprises, et secteurs informels.   »

Avec le programme FEMME ADAPT’CLIMAT, les femmes engagées, mères, entrepreneures impliquées, peuvent ainsi faire la différence, en se situant au premier rang de la lutte pour la résilience climatique visant à assurer un avenir durable grâce à la mise en œuvre de solutions concrètes.

Transformer des inégalités structurelles en leviers

Les femmes, qui sont les premières victimes du changement climatique, parce qu’elles représentent 70 % des populations pauvres dans le monde en tant qu’ouvrières agricoles n’étant pas propriétaires du foncier, sont en première ligne pour accompagner les changements de modèle nécessaires.

Intervenant en tant que grand témoin et hôte de l’événement organisé au Palais Bourbon, Bruno Fuchs, Président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, a rappelé que « nous sommes bien là au cœur des solutions pratiques pour répondre à des questions essentielles », étant entendu que « la cause climatique doit nécessairement pouvoir avoir un ancrage institutionnel international ».

Bruno Fuchs, Président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, est intervenu en qualité de grand témoin. Debout, à sa gauche, la Présidente Tania-Bénédicte M’Baka. © AM/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR.

Les échanges ont été marqués par des témoignages de près de 25 femmes inspirantes, de toutes origines, sur les initiatives qu’elles ont prises dans différents secteurs (industrie, politique / diplomatie, agriculture, énergie, santé, sport, médias, ressources humaines, finance, droit…)

Comme rappelé par Imen Chaanbi, consultante internationale en géopolitique et IE, les femmes subissent une vulnérabilité double en raison de la crise climatique et des conflits géopolitiques en Afrique : elles sont donc les premières touchées par les violences, les déplacements forcés et subissent de front les effets du dérèglement climatique. Mais elles sont aussi en première ligne pour les solutions (par exemple, en matière de lutte contre la désertification au Sénégal…) sans pour autant être bien intégrées dans les espaces de décision internationaux. Imen Chaanbi a ainsi appelé à une « gouvernance inclusive », affirmant que l’intégration des femmes dans les politiques climatiques était bien une « condition essentielle de réussite de la résilience globale »

En tant que juriste et dirigeante de ICM Legal Consulting, Ida Christelle Makanda a pour sa part affirmé : « Le droit est l’allié du vivant : le climat se défend dans les contrats, il encadre les politiques RH et nos pratiques humaines quotidiennes. Sans règles de droit, pas de changement durable. » Elle a ainsi souligné qu’il « convient d’allier le droit et le droit coutumier pour encadrer des pratiques durables »

De son côté, directrice chez Grant Alexander, Kadia Syla Moisson a évoqué le programme Board Reach pour accompagner les femmes vers des postes en Conseil d’administration, « la mixité au sein des hautes instances dirigeantes étant d’ailleurs une absolue nécessité », comme l’a rappelé Nathalie Chatton, chasseuse de Talents d’Exception.

Kadia Sylla Moisson a aussi cité les actions menées en Guinée pour renforcer l’innovation par des initiatives locales permettant de valoriser les ressources naturelles locales et de créer des trajectoires entrepreneuriales féminines : Zeina Cacao de Djenab Diallo, première chocolatière de Guinée, a été citée comme incarnation concrète et éthique de l’adaptation par l’innovation durable.

Associer traditions et innovations pour déployer des solutions durables

Marie-Pierre Nyatanyi, autrice, a appelé à la « décolonisation des savoirs », c’est-à-dire « refuser que les solutions viennent seulement de l’extérieur, en considérant les femmes rurales, gardiennes de savoirs ancestraux, comme des actrices de la résilience ».

Anne Medina, directrice des opérations chez la Forêt retrouvée, a alors souligné que « l’innovation doit s’appuyer sur la richesse des traditions (pratiques et savoirs ancestraux) et la diversité des expériences au sein des populations locales ». Ainsi, « l’implication active des femmes dans la gestion des ressources naturelles et la gouvernance des projets de développement est un levier puissant pour le développement durable, la préservation de la biodiversité et la gestion durable des territoires ». il convient donc d’encourager « les échanges entre innovations et traditions, et de reconnaître la complémentarité entre approches locales et solutions modernes ».

Comme l’a souligné Morgane Tigreat, directrice du développement d’OSINVEST International, « les solutions mises en œuvre doivent s’ancrer dans les réalités du terrain pour pouvoir réussir » et nul autre que les femmes connaissent ces réalités. En effet, elles innovent, entreprennent, cultivent, éduquent. « En Afrique, elles portent l’économie informelle, les systèmes de résilience locale, les pratiques durables… souvent avec des moyens limités, mais avec une grande lucidité sur les priorités ». C’est pourquoi les politiques internationales doivent éthiquement investir dans l’adaptation climatique portée par les femmes entrepreneurs

Aussi, comme l’a précisé Aria Ballow, directrice de Procuralys : « Les achats ont un rôle stratégique à jouer dans l’adaptation climatique, en tant que moteur de transformation durable et concrète ; chaque décision d’achat étant un levier d’impact, de l’extraction / production à la revalorisation des matières premières ». Chaque future professionnelle doit être ainsi accompagnée à prendre conscience de l’importance de son rôle et ses décisions, dans toutes les filières, sur tous les territoires

Les femmes, en tant que bâtisseuses de résilience, peuvent devenir les architectes de l’innovation climatique sans qu’il soit nécessaire de mobiliser des solutions Tech ou d’IA, au travers de l’agroécologie, de l’artisanat et des énergies renouvelables, et en combinant actions de formation, accompagnement personnalisé, facilitation de l’accès au financement et renforcement du plaidoyer local.

FEMME ADAPT’CLIMAT : Cap sur l’action !

L’événement organisé à l’Assemblée nationale a permis de donner la parole à celles et ceux qui vivent, analysent et agissent au quotidien sur le terrain du climat et des migrations. Il marque ainsi une étape importante dans la construction d’une réponse collective, humaine et innovante, à l’un des plus grands défis de notre temps.

De fait, FEMME ADAPT’CLIMAT milite pour une meilleure reconnaissance des solutions communautaires féminines, en même temps qu’il insiste sur le mécanismes d’inclusion financière des femmes rurales – qui doivent également pouvoir accéder aux droits fonciers – et sur la nécessité de co-construire des projets Nord-Sud avec les femmes résilientes qui mettent en œuvre des savoirs traditionnels et innovants

Il a en particulier permis d’aborder des questions de justice climatique (nécessité de recentrer les réponses au dérèglement climatique sur les populations les plus vulnérables, en particulier les femmes), l’entrepreneuriat féminin comme moteur d’adaptation et d’innovation, étant notamment considéré que l’inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles était un pré-requis nécessaire pour l’impact durable

Au-delà, il s’agit de tout mettre en œuvre pour assurer l’inclusion des groupes vulnérables, grâce notamment à l’innovation sociale et technologique, et à la mobilisation internationale. En effet, «   Aucun pays ne peut relever seul le défi des migrations climatiques   », a affirmé une experte invitée. Un plaidoyer fort a donc été lancé en faveur d’un appui accru des institutions européennes et internationales, pour mobiliser des financements et un soutien technique à la hauteur des enjeux.

Au terme de cette journée riche en échanges, Tania Bénédicte M’Baka a conclu  : «   Nous contribuons à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable et à l’accélération de la transition écologique pour respecter les Accords de Paris.  »

Dans cette optique le « récit des possibles » doit être :

La coopération internationale est cruciale par rapport à la lutte contre le changement climatique, comme l’a souligné Claudine Leprince, Déléguée générale du Club ETI Île-de-France et représentante des Conseillers du Commerce Extérieur (CCE) de la France.

Les défis environnementaux transcendant les frontières et nécessitant une action collective, il convient d’unir les forces, évoquées par Ileana Santos (Je m’engage pour l’Afrique) et Michelle Piardon-Bah (Directrice générale de World trading mining) pour élaborer des stratégies efficaces et durables (avec des indicateurs de genre et de justice sociale), qui tiennent compte des réalités locales tout en intégrant des perspectives globales.

La revalorisation des solutions d’adaptation climatique, qu’elles soient traditionnelles ou innovantes, est d’autant plus efficace quand elle est portée par des femmes, actrices d’une transition éthique, inclusive et structurante, à toutes les échelles (locale, nationale et internationale). Pauline Maillard, Directrice impact, a ainsi indiqué que la finance à impact devait cibler des projets ancrés localement, qui sont portés par des femmes.

Souvent en première ligne face aux impacts du changement climatique, les femmes possèdent en effet une connaissance précieuse des écosystèmes et des pratiques durables : « leur capacitation [empowerment] et leur participation active dans les processus décisionnels sont non seulement une question de justice sociale, mais aussi un levier puissant pour des solutions efficaces et inclusives ».

La rencontre s’est enfin achevée sur un appel à l’engagement de tous  : institutions, entreprises, citoyens, pour une adaptation solidaire et durable face aux défis conjoints du climat et des migrations. : innover dans la tradition, en bâtissant des passerelles entre modernité et savoirs anciens, grâce aux femmes comme trait d’union essentiel.

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agritorch 4 juin 2025 4 juin 2025
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