Le Togo poursuit avec ambition sa transition vers un développement plus vert et inclusif. Dans cette dynamique, deux nouveaux projets majeurs sont rendus opérationnels depuis quelques mois pour renforcer la résilience des populations face au changement climatique et améliorer les conditions socioéconomiques en milieu rural.
Concrètement, il s’agit des projets « Renforcement de la résilience des populations au changement climatique grâce à une gestion durable des ressources forestières » et « Développement des infrastructures socioéconomiques pour soutenir les communautés rurales au Togo », qui viennent en réponse aux défis climatiques et économiques pressants.
Ces initiatives, fruit d’une collaboration entre le gouvernement togolais et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), sont financées à hauteur de 5,7 millions de dollars US (plus de 3 milliards de francs CFA) par le gouvernement sud-coréen.
Doté de 3,5 millions de dollars, le premier projet vise à moderniser les infrastructures rurales et à promouvoir une économie verte. Cela passe par la mise en place de solutions post-récolte et de modules solaires pour transformer les produits agricoles, réduisant ainsi les pertes et valorisant la production locale.
De plus, des infrastructures écologiques et des installations d’eau potable seront développées pour améliorer le cadre de vie des populations. En parallèle, les jeunes et les femmes seront formés à la gestion d’entreprises vertes.
Le second projet, intitulé « Renforcement de la résilience au changement climatique des populations vulnérables à travers la gestion durable des ressources forestières », bénéficie quant à lui d’un financement de 2,2 millions de dollars US (près de 1,5 milliard de francs CFA).
Il s’articule autour de plusieurs actions essentielles : la gestion durable des parcs à karité, en renforçant la gouvernance locale et en optimisant l’exploitation de cette ressource précieuse ; le reboisement avec des plants de karité de haute qualité et l’amélioration des systèmes post-récolte afin de garantir une meilleure rentabilité aux producteurs ; L’implication active des coopératives de femmes et de jeunes dans le processus pour favoriser l’autonomisation économique et l’adaptation climatique des communautés rurales.
Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité d’une politique environnementale que le Togo déploie depuis plusieurs décennies. Premièrement, le pays dispose d’une architecture législative qui soutient l’action environnementale et facilite la mise en œuvre des projets de préservation des écosystèmes.
La Rédaction