Le rapport économique et financier lié au projet de Loi de finances pour l’année 2024, s’articule autour de divers facteurs propulseurs de l agriculture béninoise.
Le coton, pilier emblématique du secteur agricole, fait face à des défis de production.
Une attention particulière à cette filière et des réformes ciblées qui seront mises en place vont permettre d’inverser cette tendance.
Malgré une baisse de la production cotonnière, d’autres cultures d’exportation telles que l’ananas et l’anacarde ont brillamment compensé, contribuant ainsi à maintenir une dynamique positive.
Le socle de cette croissance
L’année 2024 sera marquée par la poursuite d’actions stratégiques et de réformes dans le secteur agricole.
Le renforcement de l’encadrement des producteurs, l’assurance d’un approvisionnement en intrants coton et en intrants spécifiques pour la production vivrière, ainsi que des mesures pour faciliter l’accès aux financements grâce à l’opérationnalisation du Fonds national de développement agricole (FNDA) joueront un rôle clé dans cette trajectoire ascendante.
D’envergure, plusieurs projets, tels que le Projet d’appui au développement agricole et à l’accès au marché (PADAAM) et le Programme national de développement des plantations et des grandes cultures, apporteront un soutien substantiel à cette dynamique.
Ces initiatives visent à optimiser l’utilisation des terres cultivables et à attirer des investisseurs agro-industriels, ouvrant ainsi la voie à une valeur ajoutée significative pour les produits des filières agricoles du pays.
La diversification des cultures est également à l’ordre du jour, avec des spécifications sur des spéculations telles que l’anacardier, l’hévéa, le cacao et le cocotier.
Le Programme national de développement des plantations et des grandes cultures ambitionne de consolider ces cultures, avec des superficies allouées respectivement à 500 000 ha, 100 000 ha, 50 000 ha et 20 000 ha.
En parallèle, les cultures industrielles ou d’exportation comme l’ananas, l’anacarde et le palmier à huile devraient connaître une vitalité globale, avec une progression marquée de 20,6 % pour la production de palmier à huile, promettant ainsi une récolte fructueuse pour l’économie nationale en 2024.