Dans l’UEMOA, le coton est la principale source de revenus pour plus de 15 millions de personnes et occupe près de 70 % de la population active. A l’heure actuelle, chaque pays producteur essaie à son niveau de peser sur le marché mondial.
La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a mis sur pied une organisation qui regroupe les interprofessions de la filière coton de ses différents États membres à l’issue d’une Assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 21 mars dernier à Abidjan.
Cette entité dénommée « Organisation régionale des interprofessions de la filière coton des États membres de l’UEMOA » (ORIC-UEMOA) est mandatée pour renforcer la compétitivité des acteurs au sein du bloc économique.
Selon les informations relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), elle a pour objectif de soutenir le développement et la promotion du coton de la zone sur le marché international tout en contribuant au développement de la transformation locale.
En effet, l’UEMOA qui représente la principale zone cotonnière d’Afrique subsaharienne avec une récolte annuelle de plus de 2 millions de tonnes de coton graines, ne transforme que moins de 2 % de son offre de fibre de coton qui tourne autour de 900 000 tonnes par an.
Pour l’heure, les dirigeants de la nouvelle organisation estiment que le principal défi à relever est celui des jassides (insectes parasites du coton qui provoquent un jaunissement des feuilles) qui ravagent depuis juillet 2022 les champs de coton dans de nombreux pays de la zone CFA.
Rappelons que l’UEMOA regroupe le top 3 des principaux producteurs africains de l’or blanc à savoir le Bénin, le Mali et la Côte d’Ivoire.