Le Mali présente des niveaux élevés d’aridité et est considéré comme l’un des pays les plus vulnérables au stress climatique.
Au Mali, qui présente des niveaux élevés d’aridité, le changement climatique provoque des tensions pouvant dégénérer en conflits communautaires.
Le Mali vient de se doter d’une « Stratégie nationale de sécurité climatique » assortie d’un plan d’action pour sa mise en œuvre, et ce, afin de mieux anticiper, atténuer et répondre aux défis croissants posés par le changement climatique sur la sécurité et la stabilité sociale du pays sahélien déjà touché de plein fouet par le terrorisme djihadiste.
La stratégie et le plan d’action ont été élaborés dans le cadre d’un partenariat entre le ministère malien en charge de l’Environnement, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le royaume de Belgique.
Les deux documents ont été conçus afin d’établir une approche intégrée et concertée « pour mieux anticiper, atténuer et répondre » aux défis croissants posés par le changement climatique sur la sécurité et la stabilité sociale du pays, a indiqué le ministère.
Au Mali, les impacts des changements climatiques sont « préoccupants » : désertification accrue, raréfaction des ressources en eau, perte de biodiversité, insécurité alimentaire, migrations forcées et tensions liées à l’accès aux ressources naturelles, a-t-on ajouté.
Étant partiellement recouvert par le désert du Sahara, le Mali présente des niveaux élevés d’aridité et est considéré comme l’un des pays les plus vulnérables au stress climatique, selon le PNUD. Ce stress fragilise les moyens de subsistance, exacerbe la concurrence pour l’eau et les terres agricoles et provoque des tensions pouvant dégénérer en conflits intra ou inter-communautaires.
Pour le PNUD, l’élaboration de la Stratégie nationale sur la sécurité climatique et de son plan d’action constitue une avancée majeure, servant de cadre pour les interventions dans le « Nexus climat-paix et sécurité » au Mali.