À Dakar, capitale du Sénégal, lors du lancement d’un rapport sur ‘’le coût humain de la surpêche’’ Mme Samira Daoud, la directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Centre a déclaré, mercredi 31 mai 2023, que six pays ouest-africains perdent environ 1.414,8 milliards FCFA par an à cause de la pêche illégale.
Il s’agit de la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone. La directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Centre cité par l’Agence de presse du Sénégal a fait un focus sur le cas de la Gambie qui, selon ses dires, a signé des accords de pêche avec l’Union européenne.
L’accord autorise des bateaux de pays étrangers à pêcher dans les eaux gambiennes. Or, près de 13 % des Gambiens vivent ‘’directement ou indirectement’’ de la pêche. Elle a fait remarquer que la raréfaction des ressources de la mer aura un impact considérable sur la vie des populations, d’autant plus que 60 % des apports en protéines des personnes vivant en Gambie proviennent du poisson.
La directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Centre a invité les autorités gambiennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la pêche ‘’illicite, non déclarée et non réglementée’’. Samira Daoud leur recommande de ‘’lutter contre la surpêche’’ et d’améliorer la transparence des accords concernant la pêche.