La quatrième révolution agricole modifie notre façon de produire et de consommer des aliments. Lors du 6e Congrès international du riz, qui aura lieu en octobre, à Manille, la capitale des Philippines, des experts du monde entier débattront des nouvelles connaissances et technologies.
La DLG Asia Pacific et l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI) organiseront le salon professionnel de l’IRC.
Le secteur du riz est un candidat idéal pour cette quatrième révolution. La production de riz nourrit des milliards de personnes et assure la subsistance de centaines de millions de riziculteurs et d’acteurs de la chaîne de valeur.
La transformation, en mieux, des systèmes alimentaires à base de riz aura un impact considérable sur la planète, mais seulement si nous collaborons tous pour que cela se produise.
C’est ce qu’a déclaré le docteur Jean Balié, directeur général de l’Institut international de recherche sur le riz, qui invite tout le monde à contribuer à structurer l’avenir du secteur rizicole (#GeneToGlobe) lors du 6e Congrès international du riz, qui se tiendra du 16 au 19 octobre 2023 au Centre international des congrès des Philippines (Philippine International Convention Center – PICC), à Manille, Philippines.
Congrès international du riz 2023
Organisé tous les quatre ans, le Congrès international du riz (IRC) est le rassemblement mondial le plus important d’experts scientifiques, de chefs d’entreprises, de décideurs gouvernementaux et d’autres parties prenantes innovantes dans le secteur mondial du riz, qui se réunissent pour explorer les avancées actuelles et émergentes, les opportunités et les problèmes qui se posent à la recherche, à la production et aux chaînes de valeur du riz, ainsi qu’aux secteurs plus vastes de l’alimentation, la nutrition et la santé.
L’IRC est accueilli par l’IRRI, une organisation de recherche scientifique à but non lucratif basée à Los Baños, Philippines. Cette année, il est coorganisé par le ministère de l’Agriculture des Philippines. Sur le thème « Accelerating Transformation of Rice-Based Food Systems: From Gene to Globe » (accélérer la transformation des systèmes alimentaires à base de riz : du gène à la planète), l’IRC 2023 tirera profit du rayonnement et des ressources des parties prenantes mondiales.
« Le congrès couvrira tout le spectre des activités et innovations qui transforment le secteur du riz – de la recherche et des technologies de pointe au niveau génétique jusqu’aux aspects socio-économiques et environnementaux de la production de riz, de sa transformation, sa politique, son commerce et sa consommation au niveau régional et mondial, » annonce le docteur Balié dans son invitation.
L’événement marquant de l’IRC sera la conférence internationale des recherches sur le riz (International Rice Research Conference), qui réunira d’éminents intervenants qui débattront de leurs expériences, de leurs idées et de leur vision du secteur rizicole.
Parmi les autres événements spéciaux, citons le 8e symposium international sur le riz hybride (8th International Hybrid Rice Symposium) (18 et 19 octobre), la 7e conférence internationale sur le feu bactérien du riz (7th International Conference on Bacterial Blight of Rice) (17 et 18 octobre), et le premier symposium de la plateforme riz durable (1st Sustainable Rice Platform Symposium) (17 octobre). Les contributions de sponsors, dont Bayer et Regrow Ag, joueront un rôle clé dans le programme du congrès.
Avec des thèmes variés tels que la recherche génétique, les progrès de la sélection végétale, l’agriculture durable, la résilience au changement climatique, l’innovation dans la chaîne de valeur, l’écologie et la biodiversité, la nutrition et la santé, l’équité sociale, les marchés et le commerce, ainsi que la politique et la gouvernance, l’IRC 2023 sera une expérience enrichissante pour les participants au congrès.
La DLG Asia Pacific et l’IRRI accueillent le salon commercial international où seront présentées les technologies innovantes
Organisé par la DLG Asia Pacific et l’IRRI, le salon commercial de l’IRC se déroulera en parallèle avec le congrès de quatre jours. Il mettra en avant des technologies innovantes et des services offerts par des exposants venus du monde entier et offrira des opportunités commerciales. À titre d’exemples, des stands d’exposition seront consacrés au matériel agricole, à l’analyse des données, à l’agriculture durable, aux solutions post-récolte et aux systèmes numériques.
De bonnes raisons d’assister à l’IRC
Dans sa lettre d’invitation, le directeur général Jean Balié souligne que l’IRC peut aider les scientifiques et les chercheurs à se tenir au fait des travaux d’amont en aval effectués par des organisations publiques et privées de divers pays. En plus de favoriser le partage des connaissances, le congrès fournira aux participants des connaissances élargies du secteur rizicole, de la recherche de pointe sur la biotechnologie et la sélection végétale, aux nouvelles pratiques de culture et technologies numériques.
Les grandes sociétés, les entreprises et les entrepreneurs peuvent participer à l’IRC et à son salon organisé par la DLG pour présenter leurs technologies à un public de spécialistes mondiaux et pour trouver des opportunités de financement ou de collaboration. Beaucoup viennent pour explorer les possibilités d’investissement et les marchés, et pour établir des liens avec d’autres professionnels internationaux de la filière rizicole.
Par ailleurs, des politiques fiscales peuvent être adaptées pour soutenir les petites et moyennes entreprises de l’industrie du bois. Les gouvernements peuvent introduire des mesures d’allégement fiscal spécifiquement conçues pour les PME, telles que des taux d’imposition réduits sur les sociétés, des procédures simplifiées de conformité fiscale ou des exonérations pour certains types d’entreprises.
« Celui qui ne transforme par ces bois est exonéré de la TVA. Par contre, celui qui les revend ou l’acteur qui est dans la scierie aura à payer la TVA. Surtout si ces derniers dépassent 50 millions F CFA », nous fait comprendre l’inspecteur TAKPITI.
Les gouvernements peuvent offrir des allègements fiscaux ou des taux d’imposition réduits pour encourager une récolte responsable, les efforts de reboisement et la protection de la biodiversité. Au Bénin, « il y a une réduction d’impôt pour les acteurs qui sont dans l’achat et la vente des bois ».
Elle concerne également ceux qui les transforment et ceux qui exercent les activités de scierie. Quand ces derniers démarrent nouvellement leurs activités, « ils bénéficient de 12 mois d’exonération de la TPS. Et s’ils sont assujettis à l’impôt sur les sociétés, ils bénéficient durant les trois (03) premières années d’une réduction d’impôt à raison de 25% à 50 % ».
On peut donc en déduire que les gouvernements jouent un rôle crucial dans la conception de cadres fiscaux qui équilibrent les objectifs économiques et les considérations environnementales. Tout cela, en mettant en œuvre des stratégies fiscales bien planifiées.
Ainsi, certes la filière bois est fortement impactée de façon négative par la fiscalité, mais il est bien de noter qu’elle offre également d’autres avantages et que les gouvernements font l’essentiel pour l’accompagner.