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Lecture: Au Burkina Faso, des agriculteurs utilisent de l’énergie propre pour cultiver toute l’année
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Au Burkina Faso, des agriculteurs utilisent de l’énergie propre pour cultiver toute l’année

agritorch
Par agritorch 6 Minutes de lecture Publié 2 septembre 2025
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Dans les régions arides du Burkina Faso, des agriculteurs et des agricultrices utilisent des sources d’énergie propre pour faire en sorte que les activités agricoles se poursuivent au-delà de la saison hivernale. À Zoungou, des pompes solaires maintiennent les champs d’oignons verts tout au long de l’année.Un

Un responsable de coopérative Alhaji Birba Issa déclare : « Cette terre dormait en saison sèche. Maintenant, nous cultivons tout au long de l’année. » À travers le pays, des biodigesteurs, des systèmes d’irrigation solaire et des outils écoénergétiques aident les agriculteurs, notamment les femmes et les jeunes, à gagner plus d’argent, à nourrir leurs familles et à protéger les forêts. Comme Aminata Zangré l’explique : « Avant, nous cultivions pendant trois mois. Désormais, nous prévoyons de le faire durant huit mois. C’est comme transformer des déchets en espoir. »

Dans les régions arides du Burkina Faso, les activités agricoles s’arrêtent généralement à la fin de la saison hivernale. Mais dans le village de Zoungou, des champs d’oignons s’étendent à travers le paysage, arrosés par des pompes solaires.

Alhaji Birba Issa est un cultivateur d’oignons qui dirige une coopérative locale. Il déclare : « Avant, cette terre dormait en saison sèche. Notre pompe diesel tombait en panne. Les cultures mouraient. Mais, maintenant, nous cultivons toute l’année. »

Monsieur Issa est membre d’un groupement qui emploie des technologies d’énergie renouvelable pour transformer l’agriculture dans les régions en proie à la sécheresse au Burkina Faso. Grâce à l’irrigation solaire, aux biodigesteurs et aux outils de transformation écoénergétiques, les agriculteurs et les agricultrices d’exploitations familiales, notamment les femmes et les jeunes, découvrent de nouveaux moyens pour nourrir leurs familles, gagner un revenu et protéger l’environnement.

À travers le pays, la majeure partie des agriculteurs et des agricultrices dépendent de la pluviométrie. Cependant, le changement climatique fait qu’ils ne peuvent plus trop se fier aux pluies. Les agriculteurs et les agricultrices testent de nouvelles solutions qui leur permettent de continuer à cultiver même durant les mois de sécheresse.À

A Komki Ipala, les systèmes d’irrigation solaires permettent désormais de couvrir plus de 100 hectares de terres agricoles. Les agriculteurs et les agricultrices cultivent des légumes, du riz, des légumineuses et des oignons tout au long de l’année.

Aminata Zangré est responsable d’une coopérative à Zoungou. Elle explique : « Avant, nous cultivions seulement pendant trois mois. Désormais, nous comptons le faire pendant huit mois. Mes enfants mangent mieux. Nous vendons le surplus. Et nous utilisons même de la bouse de vache pour produire de l’électricité. C’est comme transformer des déchets en espoir. »

Sa coopérative emploie des biodigesteurs pour transformer le fumier de bétail en gaz pour la cuisine et en compost pour leurs champs. Cela réduit le besoin pour le bois de chauffe et crée un cycle qui est bon autant pour les agriculteurs et les agricultrices que pour l’environnement.

À Gon-Boussougou, Molle Nossira supervise un groupement de transformation de poissons. Avant, une grande partie de leurs poissons pourrissait sous la chaleur et la fumée provenant des feux de bois compliquait le travail. Elle déclare : « Maintenant, nous utilisons des fourneaux écoénergétiques et des pièces de refroidissement solaires. Le poisson reste frais, nous vendons à de meilleurs prix et nous vendons même des boissons fraîches, ce qui attire une plus grande clientèle. »

Non seulement ces changements contribuent à améliorer la sécurité alimentaire, mais ils augmentent également les revenus. Selon les agriculteurs et les agricultrices, ils gagnent au moins 50 000 francs CFA (environ 80 $ US) de plus chaque année.

À Koulpelé, Awa Convolbo dirige une coopérative de transformation du beurre de karité. Elle déclare : « Nous avions l’habitude de travailler entièrement avec le bois de chauffage, ce qui était épuisant et nuisible. Maintenant, nous utilisons des fourneaux améliorés et des pompes à eau solaires. Nos revenus ont augmenté, et j’arrive à payer les études de mes enfants. »

Pour madame Convolbo, l’énergie propre a également transformé le leadership. Après avoir participé à une visite de partage de connaissances au Rwanda, elle est repartie chez elle avec de nouvelles idées sur la façon de gérer les finances de son groupement. Elle déclare : « L’énergie propre n’a pas fait que changer notre façon de cuisiner, elle a changé notre façon de diriger. »

Les jeunes trouvent également de nouvelles opportunités. Ils participent à l’entretien des systèmes solaires, gèrent les finances des coopératives et utilisent des outils numériques pour la planification agricole. Le coordonnateur régional Farid Sawadogo explique : « Les jeunes entrevoient désormais un avenir avec l’agriculture et l’énergie. Ils restent dans leurs villages, bâtissent des carrières et apportent de nouvelles idées. »

Le passage à l’énergie propre constitue également une protection pour l’environnement. Les producteurs et les productrices affirment économiser des centaines de tonnes de bois de chauffe chaque année, ce qui réduit la déforestation, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.

Toutefois, selon des agriculteurs et des agricultrices comme monsieur Issa, les changements majeurs se font sentir dans leur quotidien. Il déclare : « Nous avons transformé des terres arides en champs verts. Et nous cultivons avec dignité. »

source: IPS

. » 

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