By using this site, you agree to the Privacy Policy and Terms of Use.
Accept
AGRITORCHAGRITORCH
  • Accueil
  • A la une
  • Actualités
    • Afrique
    • International
    • Opportunités
    • Togo
  • Agro-business
  • Chroniques
  • Filières
    • Anacarde
    • Ananas
    • Cacao
    • Café
    • Coton
    • légumineuses
    • Soja
  • Interviews
  • Nature
    • Environnement
    • Fertilité & sols
    • Météo & climat
  • Parution Agritorch
Reading: Quelles innovations pour  une agriculture durable en Afrique de l’ouest ?
Notification Afficher plus
Font ResizerAa
Font ResizerAa
AGRITORCHAGRITORCH
  • Accueil
  • A la une
  • Actualités
    • Afrique
    • International
    • Opportunités
    • Togo
  • Agro-business
  • Chroniques
  • Filières
    • Anacarde
    • Ananas
    • Cacao
    • Café
    • Coton
    • légumineuses
    • Soja
  • Interviews
  • Nature
    • Environnement
    • Fertilité & sols
    • Météo & climat
  • Parution Agritorch
Have an existing account? Sign In
Follow US
  • Advertise
© Agritorch 2023 | Tous droits réservés
AGRITORCH > Blog > A la une > Quelles innovations pour  une agriculture durable en Afrique de l’ouest ?
A la uneInterviews

Quelles innovations pour  une agriculture durable en Afrique de l’ouest ?

agritorch
Par agritorch 6 Minutes de lecture Publié 7 octobre 2024
Partager
Partager

 Emile Frison membre fondateur du panel IPES-Food (International Panel of Experts on Sustainable Food Systems),  conseiller principal de l’Agroecology Coalition, et expert en  agroécologie et en biodiversité agricole décrypte les freins à la mise en place de politiques agricoles durables et plaide  pour une recherche participative.

Revue Grain de sel: À quels défis est confrontée la recherche agricole en Afrique de l’Ouest ?

Emile Frison : La flambée des prix alimentaires qui a suivi la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont ravivé les discours sur la nécessité de « nourrir la planète ». Cet intérêt est suscité par les entreprises agroalimentaires, les investisseurs et les gouvernements étrangers et se manifeste à travers le déploiement de nouvelles stratégies visant à débloquer et à s’approprier les terres agricoles.

 Les défis qui pèsent sur les systèmes alimentaires et agricoles rendent plus crucial que jamais la garantie d’un flux continu de connaissances et d’innovation. La recherche agricole est particulièrement importante pour l’Afrique de l’Ouest, où les menaces climatiques sont immédiates et où l’insécurité alimentaire reste élevée. Mais encore faut-il que la recherche soutienne la transformation vers une agriculture durable et équitable et non pas le développement d’une agriculture qui accroît la dépendance des agriculteurs par rapport aux marchands d’intrants importés et qui n’est pas durable.

GDS : Comment expliquer la non-durabilité des systèmes en place ?

Emile Frison :  Les politiques agricoles sont encore trop souvent influencées par les marchands d’intrants chimiques qui sont en faveur d’une expansion du modèle industriel d’agriculture focalisée sur les cultures de rente, aux dépens de cultures vivrières diversifiées nécessaires à une alimentation saine. En e et, à ce jour, les investissements publics et privés dans l’agriculture ouest-africaine se dirigent encore principalement vers l’agriculture d’exportation, les secteurs à forte valeur ajoutée et les agropoles. Ces modèles agricoles se retrouvent renforcés par de nombreux facteurs, allant de la volonté d’exporter des marchandises pour obtenir des devises étrangères et rembourser les dettes publiques, à l’utilisation de fonds publics pour encourager les investissements privés (partenariats public-privé, montages financiers mixtes).

 De plus, les États ouest-africains sont encore largement tributaires de bailleurs étrangers pour financer leurs programmes de recherche. Ils doivent souvent se conformer à l’agenda stratégique de ces derniers, en particulier d’une poignée d’importants donateurs internationaux.

 En parallèle, les exploitants familiaux, et en particulier les femmes, peinent à accéder aux crédits et aux innovations dont ils auraient besoin pour améliorer leurs systèmes de production vivrière et contribuer à une plus grande sécurité alimentaire.

 GDS : Quel est le rôle à jouer pour la recherche ?

Emile Frison :  L’agroécologie apparaît comme une réponse pertinente et viable pour relever les défis auxquels l’Afrique de l’Ouest est confrontée, et une alternative crédible à l’agriculture industrielle, encore trop souvent proposée comme stratégie de développement. L’agroécologie est innovante et préconise un mariage entre les connaissances scientifiques et les savoirs paysans. Ceci implique un changement significatif des systèmes de recherche vers une recherche participative et une co-innovation et un soutien aux processus d’apprentissage paysan-à-paysan et intergénérationnels qui sont particulièrement bien adaptés au tissu social et au contexte économique ouest-africains.

Mais le déclin et la baisse des financements alloués aux services publics de vulgarisation agricole constituent un frein majeur au développement de l’agrécologie dans la région. Le financement total de la recherche, de l’éducation et de la vulgarisation agricole est en stagnation et ne représentait que 14 % de Emile Frison, membre fondateur d’Ipes Food et expert en biodiversité agricole, plaide pour une recherche participative qui implique les organisations paysannes dans la mise en œuvre de la transformation agroécologique. L’aide publique au développement consacrée à l’agriculture en Afrique en 2017.

 Le lobbying des multinationales et les politiques agricoles qui favorisent une agriculture de type industriel, représentent des obstacles importants à une transformation agroécologique. Un autre obstacle est le manque de reconnaissance des systèmes semenciers paysans, au sein desquels les agriculteurs sélectionnent, multiplient, conservent et échangent un large éventail de semences qui représentent entre 75 % et 90 % des variétés cultivées en Afrique de l’Ouest. Piliers de l’agroécologie, ces systèmes sont garants de la diversité génétique du patrimoine cultivé. Cependant, ils sont faiblement protégés par les cadres juridiques et politiques. Ils se retrouvent relégués dans l’informel et sont parfois rendus illégaux. Par contraste, les systèmes semenciers privatisés, soutenus par de nombreux donateurs et industriels, gagnent du terrain.

 Relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et assurer une souveraineté alimentaire nécessitent une réorientation importante des politiques agricoles et alimentaires avec une accélération de la transformation agroécologique, en impliquant et soutenant les organisations paysannes dans la mise en œuvre de cette transformation.

Cela nécessite également une transformation des systèmes d’éducation, de conseil aux agriculteurs et une recherche participative qui permette la co-innovation avec eux.

Revue Grain de sel

Vous aimerez aussi

L’hydroponie comme solution agricole durable

L’arachide IS1, une variété qui transforme la production d’huile au Togo

Les  cuniculiculteurs togolais se mettent en association  

Succès pour le premier jour de cotation à la Bourse des Matières Premières Agricoles

Que savoir de la Bourse des Matières Premières Agricoles de la BRVM

Adresse

+ 228 90 11 61 33
+ 228 92 07 42 45

contact@agritorch.tg

TAGGED: Agriculture, agriculture togo, environnement togo, Faure gnassingbé
agritorch 7 octobre 2024 7 octobre 2024
Partager cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn Telegram Email Print
Article précédent Les pays africains les plus menacés par la montée des eaux de mer
Article suivant La restauration de la forêt sacrée ‘’Awatse’’à Afagnan
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Restez connecté

Facebook Like
Twitter Suivre
Youtube S\\\\\\\'inscrire

Dernières actualités

L’hydroponie comme solution agricole durable
A la une Afrique
L’arachide IS1, une variété qui transforme la production d’huile au Togo
A la une Togo
Adaptation climatique : les femmes font entendre leur voix à Paris avec FEMME ADAPT’CLIMAT
Actualités Afrique Environnement
Les  cuniculiculteurs togolais se mettent en association  
A la une Togo

A propos

Le site web Agritorch.org fait partie de AgriTorch Media qui dispose du journal bimestriel Agritorch. Les deux médias sont reconnus par la HAAC.
AgriTorch media est fondé par un agroeconomiste de renommé mondial. Il s’est entouré des journalistes de formation. Le siège de AgriTorch Media est situé à Gbossimé, sur les pavés et à quelques mètres de la TDE.

A propos

Le journal en ligne agritorch.tg fait partie de AgriTorch Media qui dispose également du mensuel Agritorch. Les deux médias spécialisés dans l’agriculture et l’environnement, sont reconnus par la HAAC. AgriTorch media est fondé par un agroéconomiste de renommé mondial. Il s’est entouré des journalistes de formation. Le siège de AgriTorch Media est situé à Gbossimé à Lomé, sur les pavés non loin de la TDE

Adresse

  • + 228 99 02 78 83
  • + 228 92 07 42 45
  • contact@agritorch.tg
  • 01 BP 4786 Lomé Togo

Mention légale

Récépissé
N° 0047/ HAAC/12-2021/pL/P

Newsletter

Abonnez-vous !

© Agritorch 2023 – 2025 | Tous droits réservés.

Site conçu par PRIME COM

Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe oublié ?