Le contrôle de la qualité de l’air va se faire grâce à un déploiement de stations de mesure de la concentration des polluants dans l’air ambiant à travers 11 villes dont le grand Lomé.
De fait, 23 communes auront principalement à traquer les gaz nuisibles à la santé humaine, animale et végétale ainsi que ceux responsables du réchauffement climatique tels que les CO, CO2, NOx, SOx, O3. Egalement dans le viseur, des particules fines PM10, PM2,5, PM1 et autres.
Ce contrôle de qualité de l’air est un projet, de 5 ans financé par la BAD, l’OMS, et Climate and clean air coalition (CCAC), exécuté par l ’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE).
Notons qu’une étude universitaire estime à 1,4 millions de personnes exposées à une pollution de l’air 4 à 5 fois supérieur aux normes de l’OMS de 2019 à 2021. Conséquence, en 2021, les infections des voies respiratoires ont été la principale cause de consultation médicale dans le grand Lomé et le deuxième sur le plan national, dont 45% concerne les enfants de moins de 5 ans.